Le Lion, l’Oracle d’Or

Le Lion, l’Oracle d’Or

Lundi, Mars 3, 2025

La Marchande d’Illusions face à l’Empereur de l’Or

Sous la coupole blanche, là où l’Histoire gronde,

Où la Fouine à la peau d’ombre vient mendier la guerre,

Le Lion, le grand fauve, trônait, en puissance,

Ses pattes d’or sculptant déjà le destin du siècle.

En face, la Fouine froissée, l’œil trouble, la lèvre sèche,

Pantin,  silhouette d’une comédienne  sans gloire,

Gesticulait, fiévreuse, le souffle poisseux de poudre,

Crachant le mensonge comme un vin trop noir.

« Encore ! Encore ! » hurlait-elle,

Mendiant ses obus comme un mendiant sa dose.

Mais le Lion, immobile, vaste comme un empire,

Laissa rouler un rire, grand, triomphant,

Un rire de seigneur qui forge et défait les mondes.

« Tes enfants meurent pour quoi ? Pour qui ? »

Tonnerre dans sa voix,

« Un terrain souillé de trahisons et de cendres,

Pendant que tes coffres débordent,

Et que tu danses sous les feux des bouges de ta demeure ! »

Un silence. Un gouffre.

La Maison avalait l’ombre maigre,

Le Lion, seul, rayonnait,

Soleil absolu sur la fange du siècle.

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